L'histoire de la chevalière
À l'origine, une chevalière servait à embosser le sceau d'un souverain sur des documents et ainsi garantir leur authenticité.
Dans le passé, par exemple, les lettres étaient traditionnellement scellées avec le sceau du souverain en cire rouge. À cet effet, l'insigne du souverain était gravé soit dans le métal précieux de l'anneau, soit dans sa gemme en moule négatif - une technique dite d'intaille.
L'histoire de la chevalière
Pour les anciens Égyptiens, les représentations picturales de scarabées, mais aussi de figures de dieux et d'autres animaux étaient courantes pour une chevalière.
Dans la culture grecque antique, les chefs militaires portaient généralement une chevalière en fer comme symbole de victoire. Cependant, ces premiers spécimens étaient encore très grossièrement conçus avec leurs larges anneaux. Au fur et à mesure que les compétences des orfèvres s'affinaient chez les Romains, ils ont commencé à décorer les chevalières avec des pierres précieuses et à les concevoir dans les moindres détails avec un travail en filigrane.
Une chevalière était donc considérée comme un objet précieux et était soigneusement gardée par les riches familles romaines, pour qui elle servait de symbole de statut.
La chevalière a longtemps conservé sa signification symbolique de symbole de pouvoir ; raison pour laquelle elle figurait souvent dans les collections d'insignes royaux.
Au fil du temps, elle a pris de nombreuses formes différentes - sa marque de fabrique peut prendre la forme d'un blason, d'un insigne de guilde ou d'un symbole énigmatique.
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